Vous trouverez ci-dessous en téléchargement tous les documents nécessaires pour préparer votre mariage. Merci de les rapporter en mairie dûment complétés au moins un mois avant la date prévue du mariage. Aucun dossier ne devra être envoyé par la Poste ni être déposé dans la boîte aux lettres.
1- Constituer son dossier Il est fortement recommandé d’effectuer une PRÉ-DEMANDE EN LIGNE sur https://ants.gouv.fr pour une démarche plus rapide.
OU
Compléter le formulaire CERFA disponible en mairie : à l’encre noire, en lettres capitales (NE PAS LE SIGNER). Les noms, prénoms, date et lieu de naissance de vos parents devront être renseignés.
2 – Prendre rendez-vous UNIQUEMENT en ligne sur la plateforme RDV ONLINE.
Pour modifier ou annuler un rendez-vous, munissez-vous de l’e-mail de confirmation qui vous a été envoyé lors de votre prise de rendez-vous.
3 – Se présenter au rendez-vous Tout demandeur doit se présenter personnellement, la personne mineure doit être accompagnée du représentant légal (prise d’empreinte digitale à partir de 12 ans).
ATTENTION : en cas de dossier incomplet ou si les photographies fournies ne correspondent pas aux normes ou sont trop anciennes (plus de 6 mois) ou ont déjà été utilisées pour un autre titre, le dossier ne pourra pas être enregistré et un autre rendez-vous devra être fixé.
5 – Le retrait du titre Vous serez averti lorsque votre titre d’identité sera disponible en mairie.
Le retrait se fait sans rdv aux heures d’ouverture de la maire, de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30 (17h le vendredi). Si celui-ci n’est pas retiré dans un délai de 3 mois, il sera détruit automatiquement.
A SAVOIR :
LE DÉLAI D’OBTENTION DES TITRES D’IDENTITÉS (PASSEPORT OU CARTE NATIONALE D’IDENTITÉ) PEUT, SUR CERTAINES PÉRIODES, VARIER DE 4 A 12 SEMAINES. ANTICIPEZ DONC CETTE DÉMARCHE AU MAXIMUM, NOTAMMENT A L’APPROCHE DES CONGÉS D’ÉTÉ.
Vérifié le 03 juillet 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Les médecins et professionnels de santé sont soumis au secret professionnel (secret médical). Sauf dérogations, le secret médical couvre l'ensemble des informations concernant le patient dont le médecin a connaissance.
Le secret médical interdit à tout médecin de communiquer à des tiers des informations sur son patient. Ce secret couvre l'ensemble des informations dont le médecin a connaissance :
les informations qui lui ont été confiées ;
ce qu'il a vu, entendu ou compris.
Le secret professionnel s'impose également à tous les personnels de santé ainsi qu'à tous les professionnels intervenant dans le système de santé. Dans certains cas, des professionnels de santé peuvent toutefois échanger des informations médicales sur un patient. Dans ce cas, ils doivent tous participer à sa prise en charge et les informations échangées doivent être nécessaires à la continuité des soins, la prévention et le suivi médico-social et social du patient. Le partage d'informations entre professionnels ne faisant pas partie de la même équipe de soins nécessite le consentement préalable du patient.
Le secret médical est une obligation générale et absolue. Un médecin ne peut ainsi pas communiquer de données médicales à une autre personne même tenue au secret professionnel (administration fiscale par exemple).
À savoir
la révélation d'une information relevant du secret professionnel est punie d'une peine pouvant aller jusqu'à 1 an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende.
Le secret médical n'est pas opposable au patient : le médecin a l'obligation de lui fournir une information loyale, claire et appropriée sur son état.
Si le diagnostic ou le pronostic est grave, la famille, les proches du malade ou la personne de confiance peuvent recevoir des informations sur l'état de santé du patient afin de lui apporter leur soutien.
À savoir
le malade peut s'opposer à ce que le médecin donne des informations à ses proches.
En cas de décès du malade, la personne qui vivait en couple avec le malade et les ayants-droits peuvent obtenir des informations médicales sur le patient afin de connaître les causes de sa mort, défendre la mémoire du défunt ou faire valoir leurs droits, sauf si le malade s'y est opposé avant son décès.
Un mineur peut s'opposer à la consultation de ses parents sur des décisions médicales le concernant pour garder le secret sur son état de santé. Le médecin ou la sage-femme doit toutefois s'efforcer d'obtenir le consentement du mineur à la consultation de ses parents dans un premier temps. Si le mineur maintient son opposition, il doit se faire accompagner d'une personne majeure de son choix pour pour que le médecin ou la sage-femme puisse procéder aux soins.
Le secret médical interdit à un médecin de donner des renseignements sur son patient à une compagnie d'assurances. Les assureurs ne peuvent pas solliciter le médecin traitant de l'assuré afin d'obtenir des renseignements ou des pièces médicales.
Dans le cas où un assureur sollicite un examen médical préalable à une assurance ou demande un examen d'un assuré blessé ou malade, le médecin expert ne peut pas remettre des pièces médicales vous concernant à l'assureur. Il peut seulement transmettre les résultats au médecin conseil de l'assurance. Celui-ci, soumis au secret médical, ne peut qu'émettre un avis à l'assureur.
À savoir
cet examen ne peut être réalisé par le médecin traitant.
Dans certains cas, le médecin peut être amené à communiquer des informations à des tiers concernant son patient.
Le médecin peut notamment être amené à :
signaler au procureur de la République, avec l'accord de la victime, des sévices ou privations laissant présumer que des violences physiques, sexuelles ou psychiques ont été commises ;
informer les autorités judiciaires, médicales ou administratives de privations ou de sévices infligées à un mineur ou une personne incapable de se protéger ;
signaler les pratiques de dopage d'un sportif au médecin responsable de l'antenne médicale de prévention du dopage ;
etc.
Lorsque la protection du patient l'exige, le médecin peut transmettre certaines informations le concernant à des tiers.
Le médecin peut notamment être amené à :
informer le préfet des personnes dangereuses pour elles-mêmes ou pour autrui qui détiennent une arme ou désirent en acquérir une ;
déclarer les maladies contagieuses à l'autorité sanitaire ;
établir un certificat médical préalable à une admission en soins psychiatriques à la demande d'un tiers ou en cas de péril imminent ;
déclarer au Procureur de la République la nécessité de placer un individu sous sauvegarde de justice ;
etc.
Si vous estimez que le secret médical a été violé, plusieurs recours s'offrent à vous.
Recours pénal
Si vous estimez qu'un professionnel de santé a violé son obligation de secret médical, vous pouvez porter plainte devant la justice pénale.
Sur place
Par correspondance
Vous devez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie.
La réception de la plainte ne peut pas vous être refusée.
La plainte est ensuite transmise au procureur de la République.
Vous devez écrire directement au procureur de la République. Il faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal de grande instance du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.
La lettre doit préciser les éléments suivants :
État civil et coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone) du plaignant
Récit détaillé des faits, la date et le lieu de l'infraction
Nom de l'auteur supposé si vous le connaissez (sinon, il convient de déposer plainte contre X)
Noms et adresses des éventuels témoins de l'infraction
Description et l'estimation provisoire ou définitive du préjudice
Documents de preuve : certificats médicaux constatant les blessures, arrêts de travail, factures diverses, constats en cas de dégâts matériels
Si vous estimez qu'un médecin a violé son obligation de secret médical, vous pouvez adresser une plainte par courrier au conseil départemental de l'ordre des médecins
. Votre lettre doit mentionner explicitement que vous formulez une plainte. Les décisions de la chambre disciplinaires de première instance sont susceptible d'appel devant la chambre disciplinaire nationale. Les décisions de la chambre nationale peuvent faire l'objet d'un pourvoi en cassation devant le Conseil d’État.