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L'Église

L’église de Savonnières est classée dans son intégralité monument historique.

La première citation de l’église, sous le vocable de Saint Gervais et Saint Protais, est portée sur des pièces d’argent frappées à Savonnières vers l’an 750. Cette première église en bois a probablement été victime des incursions normandes des 9e et 10e siècles.

La construction de l’actuel bâtiment en tuffeau du pays remonte au début du 12ª siècle. Le magnifique porche est de style saintongeais et montre trois archivoltes sculptées d’entrelacs, de feuillages, d’animaux fantastiques et de démons.
L’église fut réparée et agrandie à partir de 1812. En 1862 l’on ajouta les deux travées sud. A la même époque, le sol fut abaissé à son niveau primitif et les grands chapiteaux sculptés.
De plus, deux absidioles et une troisième travée sud furent ajoutés à la fin du 19e siècle et un nouvel autel en cèdre installé. Il s’agit d’une œuvre du sculpteur Sergeff, élève de Rodin.

Si l’église de Savonnières se distingue avant tout par son porche sculpté, son intérieur de style Plantagenêt mérite également le détour. On peut y admirer des vitraux datant du 19e siècle qui relatent le martyr de Saint Gervais et Saint Protais, ainsi qu’une rosace de la même époque représentant Saint Louis en croisade.

En outre, le bâtiment renferme une statue en bois polychrome représentant Saint Roch, patron des mariniers du Cher, datant du 16e siècle, ainsi qu’un tableau en bois peint figurant le Christ bénissant, également du 16e siècle. Les deux œuvres ont été classées en 1913.

La Mairie

En 1838, la commune acquit une ancienne closerie pour y installer la mairie ainsi qu’une école de garçons.

Suite aux inondations des 13 mai et 4 juin 1856, il fallut rehausser le sol de 1.90 m. D’autres travaux de transformation et de surélévation furent exécutés en 1906 et 1907. La cheminée monumentale de la salle du Conseil, datant de 1908, est une œuvre du sculpteur tourangeau Régidus.

La Maison du Passeur

La Maison du Passeur date au moins de 1580. A cette époque, elle faisait office d’auberge.

En 1613, Balthazar le Breton de Villandry, seigneur de la châtellenie de Savonnières, racheta l’auberge pour y installer sa cour de justice au premier étage tout en maintenant le café au rez-de-chaussée.

La cour de justice fut dissoute en 1790 mais l’auberge continua à fonctionner. Le propriétaire obtint le fermage du bac en 1850, mais deux ans plus tard, l’ouverture du premier pont suspendu de Savonnières entraîna la fin du bac et du passeur.
Jusque dans les premières années du 20e siècle, la Maison du Passeur servit encore de café.

Maison de l'If

La dernière propriétaire de la maison, veuve de batelier, légua la maison à la commune en 1870 à condition d’y installer une école de filles. Celle-ci put enfin ouvrir ses portes en décembre 1872. Comme elle était dirigée par des religieuses, elle dut fermer à la suite de la loi de 1904 interdisant l’enseignement par les congrégations.

Cette belle bâtisse accueille aujourd’hui le restaurant La Maison Tourangelle

Barrage

Le barrage de Savonnières est le premier ouvrage recensé sur le Cher depuis l’océan. Il est un seuil ancien en enrochement et maçonnerie, de largeur de 165m et de faible hauteur qui sert à la régulation du niveau du Cher et alimentait autrefois un moulin. Il est équipé d’une passe à bateau en rive gauche, ancienne passe à poissons, et d’une vanne clapet.

Bras de contournement

Le Nouvel Espace du Cher a réalisé la rivière de contournement du barrage de la commune. Dans le cadre d’un vaste programme de restauration de la continuité écologique, ces travaux ont été réalisés afin de permettre le franchissement du barrage par les poissons. Les usages nautiques en sont aussi facilités.
Le seuil de Savonnières crée une chute d’eau entre le plan d’eau en amont et le Cher en aval, qui peut atteindre 2,2m. L’aménagement a été conçu afin de fractionner cette chute en plusieurs chutes plus petites. Ces 8 petites chutes d’eau ont été conçues pour être franchissables par de nombreuses espèces de poissons.
La volonté d’avoir un aspect agréable a impliqué de ne pas créer un couloir de béton, mais au contraire d’avoir des talus enherbés.

Clos de la Cure

Suite à l’étude paysagère des abords et rives du Cher de la ville, intégrée au Plan Paysage Val de Luynes, Tours Métropole Val de Loire s’est engagée aux côtés de la ville pour investir le Clos de la Cure avec des aménagements rustiques et résilients. Ils ouvrent des vues vers le Cher, le barrage et le bras de contournement. Une table en bois, en forme de fer à cheval, accueille familles, amis et écoliers et favorise la connaissance et le respect de ce grand paysage du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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